ParSuzy Descamps. Publié le 29 octobre 2022 à 14h35 Mis à jour le 31 octobre 2022 à 10h05
Dans le cadre de son plan de transformation des métiers de la santé, le groupe mutualiste a annoncé le 22 octobre sa volonté de réintégrer la vente de médicaments en pharmacie. Une décision qui sera mise en œuvre à partir de 2023.
Cette décision s’inscrit dans la volonté du groupe de se repositionner dans le domaine de la santé publique et de ses acteurs. Le groupe assure également vouloir « moderniser les pratiques et les outils » en matière de gestion des risques en « se recentrant sur le patient » et sur la prévention. Pour ce faire, le groupe a annoncé « la fin de la commercialisation des médicaments sans ordonnance » à partir de 2023.
Pour accompagner cette réorientation, la Mutualité française a annoncé vouloir réintégrer la vente de médicaments en pharmacie à partir de 2023.
Dans son communiqué, la Mutualité française rappelle que « le marché des médicaments non remboursés a perdu 50% de son volume en 10 ans ». Dans ce contexte, la Mutualité française estime que la vente de médicaments en officine permettra de réduire « d’environ 40% » les dépenses de l’Assurance maladie.
Le groupe mutualiste a précisé que les pharmacies « seront en mesure de vendre des médicaments sans ordonnance qui sont commercialisés en officine ». Le groupe annonce ainsi avoir « signé une convention avec l’Ordre national des pharmaciens ».
« Ce partenariat permettra aux pharmaciens d’officine, dans le respect de leur convention avec l’Assurance maladie, d’accéder à une liste de médicaments remboursables sans prescription médicale. Ces médicaments sont destinés à des pathologies courantes ou aux affections de longue durée, et pour lesquelles une prise en charge par l’Assurance maladie est possible », précise la Mutualité française.
Dans le cadre de ce partenariat, les pharmaciens auront l’autorisation de « dispenser un nombre de doses adapté à chaque personne ». Ils pourront également « délivrer des médicaments de la gamme « Mediator » qui ont été retirés du marché par la Commission européenne » et dont « la durée de prescription est restreinte ».
« La mise en place de cette nouvelle gamme de médicaments permettra aux pharmaciens de s’adapter à l’évolution des besoins des patients », souligne la Mutualité française.
Cette évolution des pratiques pharmaceutiques s’inscrit dans le cadre du plan de transformation des métiers de la santé et de ses acteurs. Ce plan prévoit notamment le lancement de la télémédecine, la création de services de soins infirmiers à domicile, ainsi que la création de Maisons médicales de santé (MMS) et de services numériques pour la prise de rendez-vous ou encore la mise en place d’une plateforme de lutte contre la précarité et la dépendance (1)
Le groupe assure que « la liste des médicaments et des dosages autorisés à la vente sans prescription médicale sera mise à jour chaque année ». Il précise également que les « prix des médicaments seront fixés selon des critères transparents » et seront « révisés en fonction de l’inflation ».
Dans ce cadre, la Mutualité française souhaite « mettre en place une liste de médicaments remboursables ». Elle estime « que les tarifs des médicaments de marque remboursables sont trop élevés ». En outre, « les prix des génériques sont inférieurs au coût des médicaments de marque ».
Dans ce contexte, la Mutualité française assure que « les prix des médicaments non remboursables seront fixés par les officines selon les mêmes règles ». Ces prix seront également révisés « chaque année », ajoute-t-elle.
Les médicaments de marque seront « les seuls produits autorisés à la vente sans prescription médicale ». Il s’agit des médicaments remboursés par l’Assurance maladie, et dont le prix est « strictement encadré », indique la Mutualité française.
Dans le cadre du plan de transformation des métiers de la santé du groupe, le groupe mutualiste souhaite « accompagner la dynamique engagée pour développer les services numériques », précise-t-il. Il souligne également vouloir « développer des services innovants de prise de rendez-vous ».
Selon la Mutualité française, la « baisse du chiffre d’affaires » est « principalement due aux évolutions des pratiques et des outils de gestion ».
Selon elle, les mutuelles et complémentaires santé ont « réduit la part des médicaments dans leurs offres ». Il s’agit, selon elle, de « rationaliser leur portefeuille » pour « réduire les coûts de gestion » et « améliorer les taux de marge ».
La Mutualité française a également annoncé que « les pharmacies seront dotées de bornes pour la vente de médicaments en ligne ». Elle précise qu’elles seront « installées sur les points de vente » et « seront associées à des systèmes de paiement sécurisés » pour la vente des médicaments sur Internet.
En outre, « la vente des médicaments sans prescription médicale sera facilitée pour les patients ». Elle ajoute que ces patients pourront « acheter des médicaments sur Internet auprès des pharmacies mutualistes qui proposeront les services du réseau ».
Pour ce faire, la Mutualité française indique avoir « signé un partenariat avec la Banque des Territoires pour la mise en place de solutions innovantes » pour la vente de médicaments sur Internet.
Les pharmacies seront « dotées de bornes pour la vente de médicaments en ligne ».
Dans le cadre de ce partenariat avec la Banque des Territoires, la Mutualité française indique qu’elle « mettra à disposition des pharmaciens les outils numériques de gestion de l’activité en officine » afin de « moderniser leur organisation et leur outil de gestion ».
La Mutualité française affirme également qu’elle « réaffirmera ses engagements en matière de santé publique en faveur d’une offre de soins accessible à tous, de qualité et de proximité ».
Selon elle, « la vente de médicaments en pharmacie va permettre de réaffirmer la place de l’Assurance maladie dans la prise en charge des soins de proximité ».
« Nous sommes convaincus que la vente de médicaments en officine permettra de faire évoluer le système de santé sur les quatre piliers de la prévention, la santé publique et la médecine de ville, la prévention et l’éducation à la santé, la médecine de ville », explique le président du groupe. « Nous voulons que les pharmaciens puissent vendre des médicaments non remboursés dans leur officine. »
Le groupe a d’ailleurs annoncé avoir « signé une convention avec le ministère des Solidarités et de la Santé ». Cette convention « vise à accompagner le développement des services de santé de proximité, dans le respect de la santé des patients et dans le maintien du maillage territorial ».
Dans ce cadre, il est prévu « que les pharmacies puissent vendre les médicaments sans ordonnance dans leur officine ». L’objectif est que « la vente de médicaments sans ordonnance soit développée dans l’ensemble de la France ».
« Nous souhaitons que la vente de médicaments en officine se fasse selon les mêmes règles que celles qui s’appliquent à la vente en pharmacie », précise la Mutualité française.
Elle ajoute que « les médicaments remboursables seront vendus selon les mêmes conditions de prix, mais ils seront aussi disponibles dans les pharmacies de proximité ».
Dans ce contexte, la Mutualité française affirme qu’elle « ne pourra pas se priver de la vente de médicaments remboursables ». Pour ce faire, elle compte sur les pharmacies d’officine « pour développer la vente de médicaments non remboursables ».
Dans ce cadre, le groupe assure qu’il « ne pourra pas se priver de la vente de médicaments remboursables ». Dans ce contexte, elle compte sur les pharmacies d’officine « pour développer la vente de médicaments non remboursables ».
« La Mutualité française a choisi le pharmacien d’officine comme partenaire privilégié pour renforcer l’offre de soins accessible à tous », déclare le président de la Mutualité française.
Il assure que « la vente de médicaments en officine permettra de renforcer l’offre de soins accessible à tous ». Il estime que « la vente de médicaments en officine permettra de renforcer l’offre de soins accessible à tous » en « renforçant la présence de l’Assurance maladie dans les territoires ».
« La vente de médicaments en officine permettra de renforcer l’offre de soins accessible à tous ». Il affirme que « la vente de médicaments en officine permettra de renforcer l’offre de soins accessible à tous » en « renforçant la présence de l’Assurance maladie dans les territoires ».
Dans ce cadre, il assure que « la vente de médicaments en officine permettra de renforcer l’offre de soins accessible à tous ». Il assure que « la vente de médicaments en officine permettra de renforcer l’offre de soins accessible à tous » en « renforçant la présence de l’Assurance maladie dans les territoires ».